vendredi 15 novembre 2013

24 au 29 juin - Chine 5 - Ultimes visites

 

Lundi 24 juin

Tout d'abord ce sera la visite de l'armée en terre, puis le musée et ses remparts.SONY DSC SONY DSCSONY DSC

 

 

 

 

                                                    Visite des remparts en vélo.

Pour nous achever définitivement, notre jeune guide nous entraîne méditer à la mosquée chinoise non loin. Un vrai havre de paix, respirant le recueillement.

SONY DSC La recherche, enfin, d'un petit resto, nous conduit dans des ruelles colorées ou les plats exposés ne laissent aucun doute sur le pays actuellement visité. On donnerait volontiers sa part au voisin !

SONY DSC SONY DSC SONY DSCPierre souligne que la dernière visite à un garage commence à remonter un peu. Nous assouvissons donc notre addiction en faisant réviser la roue de secours sur laquelle la dernière intervention de Gérard n'a pas été bien satisfaisante.

Au bivouac urbain retrouvé, notre place de la veille au soir n'a pas été réservée ! nous optons pour le parking voisin. Plein lui aussi, une place privilégiée presque au plein centre du trottoir, hors emplacement, nous est faite. Ainsi, à la tombée du jour, nous serons aux premières loges depuis notre grande fenêtre du séjour pour admirer les évolutions rythmiques d’une bonne cinquantaine de dames accompagnées musicalement. Comme nous les applaudissons en toute fin de leur exercice, nombres d’entre elles flattées se groupent sous la fenêtre pour nous remercier.

Auparavant, nous avons fait connaissance avec un petit commerçant tenant boutique dans une baraque bois au bord du trottoir. Notre avant frôle l'arrière de son échoppe. Il y vend des friandises et du courant électrique à l'aide d'une borne pour permettre aux scooters électriques extrêmement nombreux de faire un temps de recharge moyennant quelques yuans.

Notre véhicule se trouve donc équipé du 220v pour la nuit. Quel confort !

Mardi 25 juin

SONY DSCPeu de temps après le départ en direction de Pingyao situé à quelque trois cents kilomètres plus au nord-est, sur la route de Pékin, nous allons faire furtivement connaissance avec le célèbre « fleuve jaune ».  La visibilité est mauvaise, comme souvent sur notre route chinoise et les arrêts possibles sont rares.

La chaleur est montée d'un coup lorsque nous sortons déjeuner sur une aire de l'autoroute.

SONY DSCNotre surprise est grande lorsqu'un couple chinois frappe à notre porte et insiste pour nous faire visiter sa belle acquisition : un camping-car.

La route serpente maintenant dans un décor de petites collines, comme toujours sculptées par la main de l'homme qui sème sur les terrasses légumes et arbres fruitiers.

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SONY DSCÀ l'arrivée de Pingyao, nous trouvons refuge sous les arbres d'un parking près de la porte ouest. Faire durer la visite en nocturne vaut vraiment pour l'ambiance animée et  chaude en couleurs.

Mercredi 26 juin

SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC Certains hauts lieux de la vite n'ayant pu être faits hier avant la nuit, nous complétons ce matin le tour de ville en autre chose par le temple de Confucius.

Encore deux ou trois cents petits kilomètres (la Chine est si grande) pour atteindre en fin d'après midi la montagne de Wutai Shan.

Haut lieu du bouddhismechiSONY DSCnois, ce sont deux ou trois SONY DSCvallées convergentes,

 

 

 

 

 

au milieu d'un décor accidenté et verdoyant qui se sont vu confier l'honneur d'abriter des centaines de sites bouddhistes dont certains temples d'importance.

Pour ce soir, nous nous contentons de la visite d'un petit resto et de fermer les yeux installés seuls, à l'écart, sur la gigantesque esplanade prévue au pied des vallées pour recevoir pèlerins et visiteurs motorisés.

Jeudi 27 juin

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Un  service d'autobus dessert les principaux sites.  Nous remontons ainsi jusqu'à l'un des plus lointains monastères pour redescendre à pieds, de site en site jusqu'à ce que la saturation nous rejette dans un bus retour.

Beaucoup de ces monastères sont semblables et ne présentent que l'intérêt de les additionner les uns aux autres. L'un d'eux toute fois nous a sérieusement impressionnés non par son architecture aux autres assez semblables, mais par la présence de pèlerins venus de Pékin à pieds. SONY DSCSONY DSC  Partis depuis plus d'un mois

 

 

 

 

 

SONY DSCau rythme d'une prosternation tous les cinq pas, leur démarche religieuse sentait la conviction et forçait l'admiration. S'en ressentait au sein de cet édifice, une ferveur que nos objectifs photos ne troublait en rien.

Vendredi 28 juin

Avant d'atteindre sous peu, le point le plus lointain de notre énorme parcours, Pékin, il reste un peu à l'écart de notre route deux curiosités que nous nous offrons encore. Une centaine de kilomètres avant Dayton, nous sortons pour rallier Dingxiang puis, plus à l'est, Hunyuan où se trouvent respectivement    SONY DSC SONY DSC

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la plus importante Pagode en bois de Chine et un monastère suspendu en pleine falaise.

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Proximité de la capitale où non, toujours est-il que la visibilité ne s'améliore pas d'un « oeil » (Unité de mesure personnelle pour évaluer les décors chinois qui depuis deux mois ont été plus proches du 0 que du 10 !)

Samedi 29 juin

Beijing (Pékin) a ce jour l'honneur de notre visite. Le trajet aller y prend fin et tout tour de roue nouveau nous ramènera vers la maison. Avant d'entrer en ville, à l'approche de la grande banlieue, Nicolas nous a recommandé le parking d'un hôtel grand standing.

Tout juste posés, le ton est donné par le gardien : 2000 yuans pour 24 heures.

À la place, de l'autre côté du grand boulevard, un hôtel modeste, mais guère bon marché pour ses chambres, accepte notre véhicule. Nous sommes à l'entrée d'une grande université, mitoyens d'avec de nombreux petits commerces dont des restos et l'arrêt du bus pour gagner la première station de métro est en face la porte. Pour nous, c'est parfait. Seul notre jeune guide en bon petit provincial se plaint des tarifs élevés de la capitale. Chez lui au moins, pour ce prix là....

Dimanche 30 juin

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   Bien sûr, bus et métro vont, en une heure et demie, nous conduire aux deux incontournables de la cité : La place Tien Anmen et tout à côté la cité interdite.

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« Nous sommes venus, n'avons pas vu et n'avons pas vaincu » la toux qui nous prend à chaque respiration. Tout juste pouvons-nous percevoir d'un côté à l'autre de la place l’existence de bâtiments. Quant à la foule, elle est gigantesque. Depuis quatre à cinq ans, les Chinois fortunés ou aisés (et ils sont nombreux en témoignent le parc auto inimaginable et jamais vue par chez nous) ont entrepris de découvrir leur pays. Il est sur que face à un milliard trois cents millions d'habitants, le week-end n'est pas le moment le plus tranquille pour l'étranger. Les drapeaux de toute sorte en tète de dizaines de casquettes ou teeshirts identiquement colorés, matérialisent ces groupes innombrables au sein desquels chaque Chinois se ressent une identité. Ces hordes envahissent chaque espace disponible et le solitaire se sent encore plus seul.

20 au 23 juin - Chine 4 - Enfin libres!

 

Jeudi 20 juin / Enfin libre

A sept heures trente, alors que nous sommes tout juste levés, arrive « Pouyé », notre accompagnateur, chargé de nous aider jusqu'à la frontière mongole.

Il assistera toute la matinée à nos navettes entre les lavabos du garage et notre habitation, occupés que nous sommes à utiliser les dernières heures à notre camping pour faire une ultime lessive et préparer la cellule à retrouver sa place sur le porteur lorsque sa réparation sera terminée. Il semble que le changement du maître cylindre et du reste de la commande embrayage ne soit pas des plus aisée.

Vers onze heures, Gérard est appelé par l'un des deux mécanos. La première remise en route de notre 4x4, au repos depuis un mois maintenant, va s’effectuer. Une batterie supplémentaire raccordée à celle du ford est mise en place. Le chef de garage est lui même présent. Il règne une certaine agitation autour du malade. Au bout d'un moment qui paraît bien long, il faut se rendre à l 'évidence : le moteur refuse de tourner. Une alimentation directe du démarreur est bricolée avec un fil extérieur. Il tourne parfaitement, mais les six cylindres restent muets.

N'aurions nous pas encore expié toutes nos fautes, que le mauvais-sort continue de s'acharner ainsi ?

De toute évidence il y a un problème électrique incompréhensible, d'autant que le moteur lui, a toujours fonctionné comme une horloge depuis le départ de France.

La « valise » est sortie, mais ne semble pas inspirer leurs utilisateurs. Tout à coup le chef de garage demande à Gérard s'il a en poche un autre trousseau de clef. Et là, miracle, le moteur vrombi au premier quart de tour. Nous en avons presque les larmes aux yeux...enfin Pierre, car Gérard lui, sort carrément le mouchoir. Contre coup d'un mois de tension, la joie explose comme elle  peut !

Nouvel essai croisé avec la clef du premier essai: Echec !

Il faut se rendre à l'évidence, les clefs de rechange commandées par sécurité avant le départ ne fonctionnent pas. Le contact est établi, mais le démarreur ne tourne pas...Sans doute quelque mécanicien parmi les lecteur aura t-il une explication.

Premiers essais sur le boulevard par l'un des mécaniciens. Gérard prend le volant à son tour et met l'embrayage neuf à l'épreuve. Au deuxième tour, alors que le moteur joue sa plus musique des grands jours, un voyant s'allume au tableau de bord : « incident moteur ».

A nouveau la valise et un nouveau réglage de la pédale d'embrayage fait tout rentrer dans l'ordre.

Ouf ! Ça commençait à faire beaucoup. De suite la voiture part à la toilette. Trois personnes s'activent à la faire reluire comme jamais ce ne fut le cas. La cellule remontée, l'après midi est déjà entamée.

Tout est prêt pour un nouveau redémarrage du voyage. Tout le personnel du garage est présent, nous faisant presque une haie d'honneur. Pierre qui à doté chacun d'un petit présent venu de France, se voit offrir par la secrétaire de direction, une petite tapisserie tendue dans un joli cadre blanc. Les mains se serrent, les larmes ne sont pas loin pour les deux Français, pour certains on se serre presque dans les bras, l'instant est très fort. Nous ne reverrons plus ces gens dont nous avons partagé une parti du quotidien durant trois semaines, mais certains ne s’effaceront jamais de notre notre mémoire, c'est certain.

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Premiers tours de roues à grand renfort d'avertisseur. La cour s'éloigne derrière nous et le boulevard nous prend en charge pour un nouveau départ.

DSC00742Peut-être avez-vous cru au miracle. Ils sont repartis sans encombre et ont pleinement profité de cette liberté retrouvée?…

 

 

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DSCN1643                      Prévenir les congères de sable et tout ça… à la main!

Et bien, soyez rassurés, il n'en a rien été. Oh, bien sur, pas grand chose en comparaison des épreuves figurant déjà au registre du passé, mais tout de même...

Après avoir parcouru presque deux cents kilomètres, Pierre au volant se trouve confronté a deux incidents successifs. Alors qu'il accélère assez fortement pour doubler des camions, le moteur d'un coup se coupe, comme lors d’une panne d'alimentation. De surcroit, dès le premier de ces incidents, le voyant « Incident moteur », retrouve définitivement sa couleur orangée au tableau de bord.

Gérard à son tour au volant, un œuf dans la chaussure, tente de solliciter le moins possible le turbo.

Le moteur ne donne plus aucun signe de rébellion et la ville de Dulan est atteinte sans encombre. Le fameux voyant restera tout de même sans cesse allumé. Le premier hôtel rencontré à l'entrée de la ville sera notre refuge pour la nuit.

 

Vendredi 21 juin / Mon dieu, donnez moi mon garage quotidien!

L'espoir que la panne après une nuit de repos, ne se manifeste plus, est vite déçu.

Objectif immédiat donc, atteindre la ville suivante, Xining, que nous connaissons depuis notre périple pour Lhassa. Importante par sa population, (3,6 millions d’habitants) elle doit bien cacher quelque part un nouveau concessionnaire Ford.

DSCN1647                               Ce n’est plus le désert mais la steppe

Le guide, résident de cette cité, est en charge de nous trouver ce précieux endroit. Il est presque seize heures lorsque ce nouveau garage non encore répertorié dans nos carnets, nous tend les bras. Le lieu est plus proche d'une casse qu'autre chose. La pluie tombante n'arrange rien à cette vision.

Rapidement les chefs de garage et d'atelier, entourés de jeunes apprentis, se mettent à l’œuvre. Contact est pris avec les collègues de Golmud pour connaître le passé récent de cette voiture. La valise est sortie. Un défaut de purge du maître cylindre d'embrayage est résolu, les connectiques débranchées à Golmud sont vérifiées et tout semble rentrer dans l'ordre.

DSCN1656       Gérard entrain de penser à son nouvel opus “ Guide des garages chinois”.

Notre guide, bras ballants, assiste sans participer aux débats de gestuelle qui nous permet tant bien que mal de nous faire comprendre. Heureusement, après une première « douloureuse » salée pour la réparation effectuée, Gérard obtient, seul, le rabais puis la gratuité de l'intervention.

La moutarde nous monte au nez et le ton monte à l'égard de notre pseudo guide incapable de la moindre initiative et qui donc ne nous est d'aucun secours.

Habitant Xining, il eut bien aimé passer une nuit à la maison, mais avec Pierre nous avons bien l'intention d'avaler les kilomètres au plus vite jusqu'à Xi'an, début de nos premières visites avant Pékin. Prié de reprendre place dans son « placard » aménagé en siège derrière le passager, nous arrivons à Lanzhou assez tard. (encore 3,5 millions d’habitants)

Incapable de nous avoir trouvé par téléphone au cours du trajet, un quelconque lieu d'hébergement pour la nuit, alors que nous venons de parcourir inutilement le centre ville dans les embouteillages nous sommes avec Pierre à deux doigts de l'abandonner sur le trottoir et de partir seuls comme des grands.

Finalement, trouvant par nous même un parking fermé d'une chaîne cadenassé devant des magasins, nous présentons la voiture et  l’obligeons à nous en obtenir l’accès. Non sans mal, le gardien au départ très récalcitrant, s'est laissé convaincre par on ne sait quels arguments. Nous avons ainsi trouvé place au pied des marches d'un beau magasin de prêt à porter, sur l'épais tapis rouge qui couvre les dix premiers mètres de son accès.

 

Samedi 22 juin / Vers Xi’an

À sept heures trente, comme si de rien n’était, notre « poids mort », dont nous ne nous préoccupons pas de savoir ou il a bien pu trouver refuge pour la nuit, se présente pour sa journée de tourisme.

DSCN1660                               Lanzhou son Fleuve Jaune et sa pollution

Atteindre Xi'an est faisable dans la journée grâce à l'excellente autoroute trouvée peu avant Xining.

La sanction est tombée, près de 800 kilomètres dans le placard. De plus l'obligation de dénicher le point de bivouac ad hoc pour ce soir est réitérée à celui dont c'est l'une des charges. Il est rémunéré pour cela, et même très cher.

Tous ces nouveaux soucis dont nous nous serions bien passés, ont fait tenir sous silence l'impression de douceur et de détente procurée par ces petites collines serrées, profondes et verdoyantes maintenant parcourues. Partout l'homme y a sculpté des terrasses pour cultiver le moindre lopin de terre arable. Cette gigantesque Chine en compte si peu, environ sept pour cent de sa surface : totalement ridicule !

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Le décor, pour une fois débarrassé de toute pollution, est joli. Nous avions oublié depuis si longtemps l’existence de la verdure.

DSCN1682       Ils regardent, ils admirent mais personne ne veut l’acheter; pas fous ces chinois.

À l'heure du déjeuner, Pierre en charge de nous piloter s'engage sur une aire de service de l'autoroute. Sitôt sommes-nous descendus, qu'un automobiliste voisin, attire notre attention sur la roue arrière gauche du 4x4. Elle est passablement dégonflée ; Pierre vient de signer sa troisième crevaison.

DSCN1684                           Pierre 3… Gérard 1…, mais toujours le même qui répare!

Heureusement, à vingt mètres de nous, un garage exhibe un gros et vieux compresseur.

Gérard accompagné du traducteur officiel se met en charge de trouver le meccano sans doute occupé à se nourrir. Déniché à l'arrière des bâtiments, c'est grâce à l'aide bénévole de nos automobilistes, que le préposé connaîtra l'objet de la démarche. Pas un mot de Chinois ne sortira de la bouche du guide. L'irritation est à son comble.

S'en suit une scène cocasse : le garagiste décline l'offre de réparation faute d'un cric convenable (sic). Sceptiques et au bord de la rupture, nous nous collons à la tâche avec le matériel embarqué. À peine l'ouvrage commencé, une semi-remorque se présente à son tour au garage et fait changer avec succès une de ses roues sous le regard béat de qui vous savez !

DSCN1691                     Xi’an ancienne capitale de la Chine 8’5 millions d’habitants

À cinq heures, après que nous lui ayons fait confirmer à plusieurs reprises durant le trajet que le nécessaire pour l'accueil du soir était fait, sûr de lui, il nous conduit durant deux heures en plein centre-ville, dans une circulation voisine de l'embouteillage, pour finalement nous offrir un parking souterrain limité à une hauteur de deux mètres. Nous en faisons plus de trois!

N'en pouvant plus, nous repartons et un kilomètre plus loin, le véhicule s'engage presque de force devant les gardes d'un grand hôtel doté d'un superbe parc. Nous mettons le guide en demeure de nous en obtenir l’accès.

Le soir, par téléphone, très remonté, Gérard exige de Nicolas le remplacement pur et simple de cet incapable dont nous avons depuis trois jours la charge.

 

23 juin 2013 / Xi’an 

Nuit agréable dans ce beau parc, si ce n'est une visite inopinée de la police hier au soir sur le coup de onze heures. Après discussion gestuelle, nous comprenons très bien que dormir dans notre véhicule n'est pas autorisé. Mais, officiellement, ne connaissant pas le Chinois, nous sommes incapables de saisir la teneur du discours, d'autant que l'autorisation nous a été accordée en contrepartie de la location d'une chambre à l'hôtel, celle du guide.

C'est donc vers lui que nous « renvoyons le bébé » ! Il sera convoqué quelques minutes après que nous ayons été aimablement conviés à rester dans notre demeure par les autorités. Aucune indiscrétion sur les tractations n'a filtré...

À neuf heures comme prévu notre ange gardien apparaît, toujours égal à lui-même. Nous savons pourtant qu'il aura un remplaçant francophone que nous espérions dès ce matin. Sans doute Nicolas a-t-il usé de diplomatie pour lui signifier son congé ; peut-être, et c'est très bien ainsi, a-t-il mis en avant nos réelles difficultés de communication en langue anglaise, notre faible niveau en étant la cause ?

Nous partons donc en sa compagnie visiter Xining. À plusieurs reprises durant la matinée, sans animosité, il évoquera son remplaçant francophone

Xi’an 7,7 millions d’habitants capitale de la province du Shaanxi DSC00809 a écrit trois grandes pages de l’histoire de la chine: l’empire du Qin (le premier empereur) 221-206 av.J.C., la dinastie des Han  206 av.J.C. 220 apr. j.C.? et celle des Tang 618-907.

De cette période ne reste que la Grande Pagode de l’Oie sauvage érigée en 652.

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DSC00794                                            Moines en plein comptage de billets.

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En début d'après-midi, retour au bercail. Avec Pierre nous décidons de louer une chambre pour bénéficier de quelques commodités.

La douche n'a pas encore été utilisée, que notre nouveau guide francophone, résident de Xining se présente dans un Français des plus hésitants.

 

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                                                                   Scènes de rue

C'est un jeune de vingt-quatre ans qui apprend notre langue depuis trois ans.

Les présentations tout juste terminées, une petite dame présente à ses côtés et qui répond au qualificatif de directrice nous fait savoir que nous ne pouvons garder la chambre louée. En effet, l'hôtel réservé aux seuls Chinois ne peut accueillir d'étrangers.

DSC00885C'est à la nuit tombante que notre jeune nouvel accompagnateur nous mène sur un parking de la ville, non loin de là. Habitant le quartier, il semble connaître beaucoup de monde et finit après moult tractations par nous faire placer dans un coin correct de ce lieu déjà très rempli.

 Au petit resto voisin, sur des tables en extérieur, nous faisons plus ample connaissance et ne pouvons pas même régler l’addition. Ça commence très fort : quel changement

               Et plus nous avons bien dormi!